22 septembre 2012
La disparition de Henry Bauchau dans la presse
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Henry Bauchau est mort, par Astrid de Larminat, Le Figaro, 21 septembre 2012 (article repris sur le site de Fabula) : "en 1947, il entreprend une psychanalyse avec Blanche Jouve la femme de
l'écrivain. Une étape décisive. Tout son univers intérieur,
expliquait-il, a été labouré, transformé par l'exploration de
l'inconscient et des terres inconnues de son être. Il découvre une façon
plus spirituelle de voir la vie. Son nouveau livre, qui paraîtra fin
octobre aux éditions Actes Sud, est consacré à Blanche et Pierre Jean
Jouve. Il deviendra à son tour psychanalyste, un métier qu'il exerça
jusqu'à près de 90 ans."
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L'écrivain belge Henry Bauchau est mort, par l'AFP, Libération,
21 septembre 2012 : "De 1945 à 1951, il travaille dans l'édition
et s'établit à Paris en 1946. Là, il entame une psychanalyse avec
Blanche Reverchon-Jouve au cours de laquelle il découvre sa vocation
d'écrivain. En 1950, il parachève ses premiers poèmes qui, rassemblés,
formeront son premier livre, «Géologie», édité en 1958 dans la collection «Métamorphose» de Jean Paulhan."
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L'Ecrivain belge Henry Bauchau est mort, par Raphaëlle Leyris, Le Monde, 21 septembre 2012 : "A la fin des hostilités, intéressé
par l'édition, il créé une petite maison à Paris, où il s'installe en
1946. Au même moment, il débute sa psychanalyse avec Blanche Reverchon-Jouve, l'épouse de l'écrivain Pierre Jean Jouve, qui lui permet de découvrir sa propre vocation d'auteur. En 1950, il écrit ses premiers poèmes : son premier recueil, Géologie, paraîtra en 1958 aux éditions Gallimard, dans la collection "Métamorphoses" de Jean Paulhan."
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Henry Bauchau a rejoint Antigone... par Aliette Armel, blog du Nouvel Observateur, le 21 septembre 2012 : "La déchirure, tel était d'ailleurs le titre de son premier
livre, "roman" inspiré de sa psychanalyse et de sa rencontre avec celle
qu'il surnomme la Sibylle, Blanche Reverchon-Jouve. Elle lui a montré la
route... celle qu'il empruntera plus tard en mettant ses pas dans ceux
d'Oedipe, veillé par Antigone."
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La mort d'Henry Bauchau, par David Caviglioli, Le Nouvel Observateur, 21 septembre 2012 : "Il s’installe à Paris en 1946. C’est là qu’il fait la grande rencontre
de sa vie: celle de la psychanalyse, et du couple formé par Blanche
Reverchon et Pierre Jean Jouve. Il plonge dans les méandres de son
inconscient, découvre un univers intérieur qu’il ne soupçonnait pas. Il
sait que ce voyage est sans retour. Il sait aussi qu’il voyagera en
écrivain."
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Henry Bauchau, libre déchiré, par Claire Devarrieux, Libération, 21 septembre 2012 : "Né en Belgique en 1913, il aurait eu 100 ans au mois de janvier. Il ne
verra pas la sortie de son nouveau livre, le 4 octobre, chez son éditeur
habituel, Actes Sud, un recueil de textes et de documents en hommage à
deux amis, Pierre et Blanche. Pierre comme le poète Pierre Jean
Jouve, Blanche comme la psychanalyste Blanche Reverchon-Jouve, avec qui
Bauchau entreprit en 1947 une psychanalyse qui allait déterminer et
irriguer son œuvre. Ce sera aussi une manière de gagner sa vie à partir
des années 70, parallèlement à la littérature."
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