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Cahiers Pierre Jean Jouve

N° 2 - 2010

Intégrités et transgressions de Pierre Jean Jouve

Actes du Colloque de Cerisy, août 2007

Cahier Jouve N° 2 - 2010 - Editions Calliopées

Editions Calliopées

e-Librairie des éditions calliopées

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Sommaire

Couverture

Préface par Béatrice Bonhomme
13
I. Témoignages poétiques 17
II. De la raison poétique à la « tentation gnostique » 37
III. Emprises, altérités et intertextualité de l'oeuvre
117
IV. Les femmes jouviennes : du secret aux traces
193

4ème de couverture
Couverture

Intégrités et transgressions de Pierre Jean Jouve

textes réunis par
Béatrice Bonhomme

avec la collaboration de
Aude Préta-de Beaufort,
Jean-Paul Louis-Lambert
et François Lallier
Cahier Jouve N° 2 - 2010 - Editions Calliopées
Cahiers Pierre Jean Jouve

N° 2 - 2010

Intégrités et transgressions de Pierre Jean Jouve

Actes du Colloque de Cerisy, août 2007

Editions Calliopée

Table des matières


Remerciements

Nous tenons tout particulièrement à remercier ici les personnes qui ont contribué à la réalisation de cet ouvrage, Danielle Pastor Lloret, Éric Dazzan, Laure Himy-Piéri, Tristan Hordé, Régis Lefort, Philippe Raymond-Thimonga.
7
Notice 12
Préface par Béatrice Bonhomme
13
Préface
(extraits)

Jouve représente une sorte d’énigme dans le monde poétique ettout semble s’élaborer autour de cette notion de secret et de rupture,si séduisante et à la fois si déceptive : « le secret est intime à l’oeuvre,car il n’y a pas une oeuvre de quelque importance qui veuillevraiment livrer son fond, et expliquer son but avec son origine » (EM,II, 1057). Nous savons qu’en 1921, le poète traverse une profondecrise intellectuelle et affective qui l’amène à renier, à quarante ans,en 1928, la totalité de l’oeuvre antérieure à 1925. Jouve a alors larévélation que la grande poésie est d’essence spirituelle et ces années sont consacrées à la lecture de textes sacrés : François d’Assise,Thérèse d’Avila, Catherine de Sienne, Jean de la Croix. Surtout,durant ces années, le poète a rencontré la psychanalyste BlancheReverchon : « celle qui interv[ient], sembl[e]-il, pour [l]’appeler et[le] nommer » (En miroir, Oeuvre II, p. 1068). Elle lui découvre les abîmes de l’inconscienthumain dont l’oeuvre jouvienne restera définitivement marquée.Mais ni la mystique ni la psychanalyse ne suffisent àexpliquer une oeuvre extrêmement complexe.

Ce qui est remarquable, encore aujourd’hui, c’est la solitude qui entoure cette écriture et l’exil que continue de subir Jouve, par delà le temps, comme si l’oeuvre possédait une telle puissance qu’elle continuait à provoquer désir, passion, et conjointement rejet et résistance, de l’ordre parfois de l’inconscient.

Car l’oeuvre de Jouve, même si elle est reconnue sur le plan universitaire, ne bénéficie pas de l’audience qu’elle mérite. La pensée de cet auteur, qui exerce une grande influence sur de nombreux écrivains d’aujourd’hui, reste pourtant largement méconnue du public. C’est pour cette raison que cette rencontre a eu lieu et qu’elle a eu particulièrement pour objectif de rendre l’influence de Jouve plus visible et de donner une nouvelle impulsion aux recherches en réunissant de nombreux spécialistes et poètes, en accueillant de jeunes chercheurs afin d’ouvrir d’autres perspectives.
(...)

 Béatrice Bonhomme



I.

Témoignages poétiques

15

Bernard Vargaftig,
    « Le coeur a son compte »
19

Gérard Engelbach,
    Reconnaissance à Pierre Jean Jouve I
20

Heather Dohollau,
    Hommage à Jouve
21

Philippe Raymond-Thimonga,
    Origine du monde dans les paysages italiens de Pierre Jean Jouve
29

II.

De la raison poétique à la « tentation gnostique »

37

Michael G. Kelly,
    Jouve et la raison poétique
39

Aude Preta-de Beaufort,
    Pierre Jean Jouve, retours sur le passé
53

Béatrice Bonhomme,
    La quête philosophique
63

Serge Meitinger,
    Théologie de Pierre Jean Jouve ou comment surmonter l’intransitivité des instants de l’âme
73

Régis Lefort,
    Pierre Jean Jouve : le fier combat d’une nuit
87

Anis Nouaïri,
    L’intertexte biblique dans l’oeuvre de Jouve : stations de Croix et transfiguration christique
99

Dessin de Serge Popoff 116

III.

Emprises, altérités et intertextualité de l'oeuvre



Tristan Hordé,
    L’ombre de la chair 
119

Myriam Watthee-Delmotte,
    L’emprise de l’image dans l’oeuvre romanesque de Jouve
127

Éric Dazzan,
    Paysage et altérité dans l’oeuvre de Pierre Jean Jouve
141

Laure Himy-Piéri,
    Les Proses de Jouve sont-elles de la prose ?
155

Caroline Andriot-Saillant,
    Traduction et conversion : le choix des Sept mers de Kipling
169

Takayuki Ozaki,
    Trois portraits de Baudelaire selon Sartre, Blanchot et Jouve
185

IV.

Les femmes jouviennes : du secret aux traces

193

Gérard Gasarian,
    Le secret de l’érotisme chez Jouve 
195

Jean-Paul Louis-Lambert,
    Jouve et les Stigmatisé(e)s, une fiction détective
La Musique Blanche
209

François Lallier,
    Le tableau


Claire Paulhan et Muriel Pic,
    Le secret biographique chez Pierre Jean Jouve : Destruction et invention des traces dans les Lettres à Jean Paulhan 1925-1961, En miroir - Journal sans date (1954) et Paulina 1880 (1925)
251

Stéphanie Cudré-Mauroux,
    Hélène « dans les années profondes »
Personnage pour un triptyque
265


4ème de couverture
Pierre Jean Jouve - Cahier No 2 - 4e de couverture

4ème de couverture
Pierre Jean Jouve (Arras, 1887- Paris, 1976)
subit d’abord l’influence de l’unanimisme et
vit une grande amitié avec Romain Rolland durant
la première guerre mondiale. Il écrit alors des
oeuvres généreuses, d’inspiration pacifiste,
qu’il considérera, à partir de 1921, comme
inauthentiques et qu’il reniera. Le poète vient
en effet de rencontrer la psychanalyste Blanche
Reverchon qui lui ouvre les abîmes et les sources
de l’inconscient. Son oeuvre en sera définitivement
transformée, associant aux mystères de la
psychanalyse la révélation d’une poésie d’essence
spirituelle et chrétienne, et développant une forme
de mystique érotique. Jouve écrit alors des chefsd’oeuvre,
romans, comme Paulina 1880, Le Monde
désert, Hécate, Vagadu, La Scène capitale, et livres
de poèmes, comme Les Noces, Le Paradis perdu,
Sueur de sang, Matière céleste. Il traduit Hölderlin
– Les Poèmes de la Folie –, François d’Assise,
Shakespeare – Roméo et Juliette. Il commente
Mozart, Baudelaire, Alban Berg.

Ce deuxième numéro des Cahiers Pierre Jean Jouve,
fruit du colloque de Cerisy (août 2007), dévoile
les nombreuses facettes de l’oeuvre jouvienne :
du roman à la nouvelle et à l’autobiographie,
de la critique littéraire et musicale à la création
poétique. On découvre un auteur, inventeur
de nouvelles formes, de nouveaux territoires
de la pensée. L’influence de Jouve sur de nombreux
écrivains d’aujourd’hui est mise en lumière, en
même temps que les aspects surprenants d’une
création complexe, méditation sur les grands
enjeux de la pensée moderne, réflexion continue
sur la tradition artistique et littéraire européenne,
confrontation cruciale avec la psychanalyse.
Allant au-delà des mots, Jouve pratique toutes
les transgressions, son intégrité et sa créativité
lui interdisant toute complaisance.

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Les textes de cette page © Editions Calliopées 

Dernière mise à jour : 21 septembre 2013

Première mise en ligne : 16 décembre 2010