Site Pierre Jean Jouve
Serge Popoff |
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Songerie |
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épicurisme, écriture de l’amer, poétique du péché 1 attente de l’espérance ... 2 rivages d’images jouviennes... 3 la femme absente 4 les blancs de la lézarde 5 petits ports d’attache intimes partie de petits ports d’attache intimes l’espérance de la femme absence erre sur les rivages d’images blanches en pays jouvien où les petits ports d’attache attendent l’espérance
intime de la femme l’absence de rives blanches en pays jouvien attente de
l’espérance sur les rivages d’images jouviennes où la femme
absence erre dans le blanc des lézardes poétiques à la recherche de petits ports d’attache intimes dans l’ esthétique du péché |
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1 - attente de l’espérance
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introduction
aux accents joyeux par instant il enfante sa
nostalgie Un ressaisissement
de l’abîme de vie une mine
de plomb s’échappe par instant une transpiration de la chair
meurtrie qui peut être espérance traversées de l’ombre et de la lumière dans le jointement des mots qui longent ce corps poétique en battement incessant mouvement
incessant de son rythme poétique | ||
2 - rivages d’images jouviennes... | ||
l’île
de la poétique jouvienne âme entrebâillée curiosité d’ombre qui jette le souffle pulsion les branches soupirent de douceur dans le buisson d’épines l’ albâtre d’os accueille « il » et « l’île » épouse sa fragilité |
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3 - la femme absente | ||
cette échouée
à flanc d’enfoncements amoureux dans une terre éphémère matière vitale à la force inassouvie « lui » corps sombre au rythme de ses pas cadencés où gît l’épousée chair de larmes érotiques épouvante de la chair ouverte le jouir de la mort |
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4 - les blancs de la lézarde | ||
vers
le territoire d’une peur endiablée
dans le silence d’une humeur tragique dune de larmes durcies zébrure lézardée enfuie d’un lointain amer créance du diable perpétuité pécheresse aux mots acidulés la voix sourde puise son chant dans l’éros et le thanatos de la lézarde pulsionnelle et s’ébroue dans l’aube fanée d’un blanc qui surprend en tête d’un passage d’albâtre |
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5 – petits ports d’attache intimes | ||
arraisonner
le bonheur d’instants mais ses regards fuient
la pointe de l’ horizon branchu de son corps fourbu d’insectes grappillant une peau de délices vibrations hirsutes qui s’émeuvent dans l’air |
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